Mobilisation contre les insuffisances de la carte scolaire Yvelinoise
La carte scolaire appliquée à la rentrée 2011 dans les écoles et collèges des Yvelines confirme les craintes que nous avions émises en mars dernier lors de l’annonce des suppressions de poste.
Dans le premier degré, malgré une hausse des effectifs durables et un taux d’encadrement plus faible que dans les autres pays de l’OCDE, 43 postes doivent être supprimés. A cause d’une application stricte de la grille NODER, 117 classes vont être fermées (contre 85 ouvertures). Des postes d’IZEP et de coordonateurs dans les RRS sont supprimés. La scolarisation dès 2 ans est remise en cause. Des décharges particulières de direction sont supprimées, notamment dans les établissements CLIS. Enfin, les moyens consacrés aux TICE et sciences disparaissent.
Dans le second degré, de même, 43 postes de collège et 10 postes de SEGPA disparaissent à la rentrée prochaine. Le taux d’encadrement des élèves se dégrade alors que les groupes à effectifs réduits et les dispositifs d’aide sont remis en cause et que le taux de remplacement des enseignants absents n’est pas satisfaisant. La marge d’autonomie pédagogique, laissée par la réforme, est une illusion.
La décision unilatérale d’étendre, sans concertation, le dispositif CLAIR à l’ensemble des collèges et des écoles des RAR amplifie ce contexte difficile parce qu’elle exprime une volonté idéologique de déréguler l’Education Nationale.
La fédération socialiste des Yvelines affirme, de nouveau, son combat contre cette gestion comptable. Nous soutenons les mobilisations en faveur d’un collectif budgétaire pour l’Education nationale et invitons les yvelinoises et les yvelinois à signer la pétition de la FCPE (http://petition.fcpe.asso.fr).
Nous rappelons que le projet socialiste place l’éducation comme une priorité afin de permettre la réussite scolaire de chaque jeune.
Estelle Rodes, Première secrétaire de la fédération des Yvelines du Parti socialiste
David Stefanelly, secrétaire fédéral aux services publics et à l’éducation
Xavier Fernagu, délégué à l’éducation nationale